• Chapitre 7

    Bon alors, juste à temps j'ai envie de dire ! J'ai réussi à publier en mai ! Désolée pour cette TRÈS longue attente ! J'ai eu pleins d'examens alors je n'ai pas eu beaucoup de temps pour écrire, j'espère que vous me pardonnez ! 

    Sur ce, read and reviews !


    Le souvenir de la nuit dernière à peine dissipé, je me levai, vêtue des draps du lit somptueux dans lequel nous avions peu dormi et m'apprêtai à sortir du lit quand une main me retint par le bras.

    – Alors, on ne dit plus bonjour ? plaisanta Harold.

    Je me remis sous les épaisses couvertures et j'approchai mon visage de celui d'Harold. Je planai au-dessus de lui puis me penchai pour l'embrasser délicatement sur les lèvres.

    – Bonjour, dis-je dans un sourire.

    Il m'invita à me blottir contre lui, je me positionnai sur son torse, ma tête sous son cou et il m'enveloppa de la chaleur de ses bras.

    – Alors, tu as passé une bonne nuit ? me questionna-t-il.

    Je me collai un peu plus à lui en lui relevant le menton, en y frottant ma tête et lui caressai le torse.

    – Harold… C'est une des plus belles nuits que j'ai passé avec toi, j'ai savouré chaque instant, c'était divinement bon et tu as été extraordinaire… Merci, soufflai-je.

    Il resserra son étreinte autour de moi.

    – Non, c'est toi Astrid… Tu es tellement belle et si séduisante… Je… je n'arrive toujours pas à réaliser la chance que j'ai de t'avoir… Comment tu as pu me choisir moi, plutôt qu'un autre ?

    Je me redressai en penchant la tête de côté, perplexe, comment ne pouvait-il pas le savoir ? Je le regardai, amusée, lui souriant.

    – Arrête de sourire ! dit-il en m'attirant à lui. Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?

    – Toi, répondis-je, toujours le sourire aux lèvres.

    Il finit par me rendre mon sourire. Je pris son visage dans mes mains.

    – Harold, arrête de te sous-estimer… Tu veux savoir pourquoi je t'ai choisi toi plutôt qu'un autre ? Eh bien c'est parce que je t'aime, tout simplement. J'aime tout chez toi et ça va de ta gentillesse à ta maladresse maladive !

    Je me reculai et passai une main dans mes cheveux puis poursuivis.

    – Quand tu m'as fait voler pour la première fois sur le dos de Krokmou, ça m'a ouvert les yeux sur le monde qui nous entoure. Tu m'as ouvert les yeux sur un autre avenir. J'ai toujours pensé que je deviendrais une grande guerrière combattant des dragons et regarde où j'en suis aujourd'hui ! Je t'aime pour ta différence Harold, n'oublie jamais ça.

    Je l'embrassai sur la joue. Il était tout confus, comme la première fois où je l'avais embrassé, juste après ce merveilleux vol justement. Il finit par sourire et m'attrapa la taille par surprise puis me serra de toutes ses forces contre lui. Je me sentais en sécurité dans ses bras.

    – Merci, souffla-t-il. Merci de croire en moi, merci d'être toujours là pour moi, merci pour tout… Je ne sais pas comment je pourrais vivre sans toi… Tu es ma raison de vivre Astrid.

    – Et Krokmou alors tu l'oublies ? questionnai-je.

    – Astrid, on en a déjà parlé…

    – Oui et la dernière fois, tu as dit que tu le préférais à moi !

    – Enfin Astrid, c'est pas comparable ! Krokmou est mon meilleur ami et toi, ma femme ! s'écria-t-il.

    Je baissai la tête, honteuse. Il venait de me faire la plus belle confession qui soit et moi je l'envoyais balader… Quelle idiote… Je venais de briser un moment magique. Il me releva le menton de sa main gauche.

    – Eh… Je ne veux pas qu'on se dispute… dit-il doucement. Tu sais très bien que je ne pensais pas ce que je disais, je t'aime Astrid, je t'aime tellement… souffla-t-il en souriant tout en caressant mes cheveux.

    J'attirai son visage à moi et l'embrassai à pleine bouche, je n'étais pas douée avec les mots, je préférais les actes. Nous continuâmes à nous embrasser et nous retombâmes sur le lit avant de poursuivre nos ébats sous les draps.

    Dix-neuf ans. C'est l'âge que nous avions Harold et moi la première fois que nous avions fait l'amour. Les recherches sur les dragons avançaient bien depuis la découverte de l'Œil de dragon, nous faisions des excursions presque tous les jours et j'étais toujours aux côtés d'Harold. Notre relation s'était renforcée au fil des années et nous n'avions jamais été aussi proches, cependant, il ne se passait rien. Mise à part nos accolades affectueuses, nos baisers réguliers et les quelques enflammés, notre vie sexuelle était mortellement ennuyeuse. Je savais bien que la tradition consistait à ce qu'un couple n'ait pas de rapports avant le mariage mais Harold avait l'habitude de dépasser les traditions, non ? Et puis, à chaque fois, c'était pour notre bien à tous alors pourquoi ce serait différent ? Sympathiser avec les dragons avait été, loin d'être une erreur, la meilleure chose qui soit arrivée aux vikings. Nous aurions continué à nous battre contre eux encore très longtemps s'il n'avait pas été là. Lorsqu'il désobéissait aux ordres ou lorsqu'on avait inventé les courses de dragons, c'était pour la bonne cause. Harold bousculait souvent les choses pour le mieux. C'était la raison pour laquelle je me demandais pourquoi nous n'avions pas encore franchi le pas. Pourtant, quand j'avais découvert leur endroit secret à lui et Krokmou, il m'avait embrassé pour la première fois. Pour la première fois, c'était lui qui avait pris l'initiative de m'embrasser, pour la première fois, il avait voulu faire passer mon plaisir avant le sien. Sur le moment, j'avais pensé que nous aurions pu aller plus loin mais Harold n'avait pas voulu poursuivre. Et je restai là, songeant à tout ça, rangeant les derniers croquis d'Harold sur les nouvelles espèces de dragons dans notre repère. Varek me sortit de ma rêverie :

    – Ça va Astrid ?

    – Hein ? Heu… Oui bien sûr ! J'étais seulement perdue dans mes pensées… dis-je un peu déconcertée.

    – T'en es sûre ? Tu sais, si jamais il y a un problème, je suis à côté.

    J'acquiesçai et me replongeai vite dans mes idées. Varek était gentil mais il ne pouvait pas m'aider, il ne sortait même pas avec Kognedur…

    – Ah !

    Je poussai un cri et me retournai pour fracasser la tête de celui qui venait de m'attraper la taille par surprise et m'avait fait sursauter par la même occasion. Je découvris la tête à fracasser : celle d'Harold. Evidemment, il n'y avait que lui pour me faire cet effet là.

    – A quoi tu penses ? m'interrogea-t-il.

    – A la façon dont je vais te régler ton compte…

    Il fit son sourire en coin, il savait que je plaisantais. Je me levai et l'embrassai furtivement sur les lèvres. Puis, tout en faisant jouer mes doigts et les siens, il me demanda :

    – Alors… Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?

    C'était moi qui jouais avec ses doigts à présent. Je restai fixée sur nos mains entrelacées.

    – Eh bien, j'avais pensé que nous aurions pu passer la journée ensemble, rien que tous les deux ? J'avais demandé en relevant la tête.

    – Ça me paraît faisable... avait-il dit non sans cacher son amusement. Et où tu voudrais aller ?

    Je montai nos doigts entrelacés au-dessus de nous pour me blottir contre Harold, puis ramenai mes mains derrière son cou.

    – On pourrait aller dans notre petit endroit secret ?

    Il sourit.

    – Bien sûr.

    Nous sommes donc partis après manger à dos de dragons. Lorsque nous sommes arrivés sur place, Tempête et Krokmou sont partis s'amuser plus loin comme s'ils savaient qu'on avait besoin de rester seuls. Harold et moi nous étions assis dans l'herbe et nous avions discuté tout l'après-midi durant. Tantôt dans ses bras puis blottie contre lui ou encore la tête sur ses genoux, j'étais bien. J'étais à présent allongée contre lui, la tête posée sur son torse avec un de ses bras m'enserrant la taille et nous regardions le ciel.

    – Et dire que nous aurions pu ne pas connaître ça… murmura-t-il.

    – De quoi ? demandai-je.

    – Tout ça ! Le vol, les expéditions, les dragons mais surtout cette sensation de liberté que l'on ressent quand on est là-haut…

    – Mais tu sais Harold, tout ça c'est grâce à toi.

    Je lui caressai la joue et il tourna la tête vers moi, il sourit.

    – Tu sais, tu m'as pas mal aidé à prendre confiance en moi, je te dois beaucoup Astrid.

    Il m'embrassa. Je l'attirai à moi et intensifiai le baiser. Nous nous embrassions encore et encore à en perdre haleine, lui sur moi, ses mains remontant le long de mon corps et les miennes agrippant son dos. Harold releva la tête pour reprendre son souffle.

    – Astrid… Je… Tu sais bien qu'on ne peut pas faire ça…

    – Par Thor ! Harold ! Nous avons dix-neuf ans ! On ne va pas attendre indéfiniment non plus !

    – Mais la tradition…

    – La tradition ? Ce sera pas la première fois qu'on la transgresse…

    – Non Astrid, je crois que tu ne comprends pas… J'ai envie de faire les choses bien pour nous, pour toi…

    Je souris. Il était si touchant. Je me blottis contre lui.

    – Mais tu n'en as pas envie ? intentai-je.

    – Astrid…

    – Réponds-moi.

    – Bien sûr que j'en ai envie…

    – J'ai compris que la tradition te tenais à cœur mais Harold, tu as été le premier à nous montrer que parfois, cette tradition pouvait avoir tord. A commencer par notre acharnement contre les dragons : tu nous as prouvé que nous n'avions aucune raison de nous battre contre eux.

    – Ne mêle pas les dragons à ça.

    – Je te demande seulement de mesurer l'invraisemblance de la situation, conclus-je.

    Silence.

    – Bon, retournons au village, il se fait tard.

    J'avais dit ce que j'avais à dire, la balle était dans son camp maintenant. Nous rentrâmes donc au village mais lorsque nous arrivâmes, nous ne vîmes personne.

    – Bizarre…

    – Comme tu dis, acquiesçai-je.

    – Je ne me rappelle pas d'un quelconque évènement pourtant… J'ai encore dû oublier quelque chose…

    – Attends mais si ! Joann le négociant arrivait aujourd'hui ! Il doit être en train de raconter ses voyages dans le grand Hall.

    – Ah mais oui c'est vrai ! s'exclama-t-il.

    – Faut dire que ses récits ne sont pas toujours très intéressants…

    – C'est sûr…

    Nous éclatâmes de rire puis nous nous regardâmes droit dans les yeux en souriant.

    – Qu'est-ce que tu dirais d'aller chez toi, tous les deux, histoire d'être tranquilles ? proposai-je.

    – Je sais pas Astrid…

    – Allez, on pourra travailler sur ta carte…

    – Bon, d'accord.

    Il me sourit et nous fîmes la course jusqu'à chez lui. Une fois arrivés, nous nous mîmes au travail. Il finalisa les croquis des îles que nous avions découvertes tandis que j'indiquai les espèces de dragons présentes sur ces nouveaux territoires ainsi que la nature de l'habitat. Il prit soin également d'indiquer leur position et leur climat. Ceci fait, nous nous réchauffâmes auprès du feu en mangeant et il fût pour moi l'heure de quitter Harold. Je me tenais sur le pas de la porte, prête à partir.

    – Merci pour tout Harold, souris-je.

    Je l'embrassai délicatement sur les lèvres et reculai d'un pas pour sortir mais il me retint par le bras.

    – Astrid… Je… Est-ce que tu… ? bafouilla-t-il.

    – Quoi ? demandai-je.

    Il prit une grande inspiration.

    – Astrid, reste dormir ici ce soir… avec moi.

    – Tu sais très bien ce qui arrivera si je reste…

    Il me prit la main, ferma la porte de l'autre et m'entraîna dans les escaliers jusqu'à sa chambre. Nous nous assîmes sur le lit et Harold me prit les mains.

    – Astrid, de plus en plus, je me rends compte que j'ai besoin de toi, de te sentir auprès de moi… C'est plus fort que moi… Tu sais, c'est très difficile de respecter ses principes quand on a une magnifique Hofferson à ses côtés et je…

    – Et tu quoi Harold ? m'enquis-je.

    – Je ne veux pas que tu sois obligée de te marier à la hâte si jamais tu tombes enceinte à cause de moi…

    – Mais il y a des moyens d'éviter que ça n'arrive…

    – Bien sûr mais le risque zéro n'existe pas Astrid…

    Je planai au-dessus de lui tandis qu'il était allongé sur le lit, je lui pris la tête entre les mains.

    – Harold, c'est avec toi que je veux faire ma vie d'accord ? Alors on prendra la vie comme elle nous vient et si jamais un bébé se met sur notre chemin c'est que les dieux en auront décidé ainsi.

    Je souris tout en lui caressant les cheveux d'une main.

    – Mais pour l'instant, vivons l'instant présent…

    Il se pencha alors sur moi en m'allongeant sur son lit.

    – Tu es sûre que c'est ce que tu veux ?

    – Absolument.

    C'est ainsi que nous découvrîmes les délices de l'amour.

    Je me réveillai délicatement en m'étirant de part et d'autre du lit en poussant un long bâillement. Non d'un yack, songeai-je, je me suis rendormie ? Je relevai doucement les paupières tout en cherchant la présence de quelqu'un sur l'oreiller d'à côté. J'ouvris les yeux, Harold n'était pas là.


    Drago était de retour, je n'arrivais pas à le croire. Et Erik l'avait aidé dans son entreprise ? Incroyable, comment mon frère avait-t-il pu s'allier à lui ? Il le savait ennemi de Beurk pourtant ! Ah mais j'oubliais, ce grand homme avait abandonné Beurk et son village ainsi que sa famille, sa sœur unique… Mon frère avait tant changé, je ne le reconnaissais plus. C'était comme s'il avait oublié tous les principes en lesquels il croyait. Il m'avait menti sur la connaissance qu'il avait de mon fils, il n'avait même pas cherché à comprendre les intentions des personnes peu honorables auxquelles il avait livré Harold et Astrid et il n'avait même pas eu le courage d'affronter ses problèmes ! L'homme honorable, honnête, juste, fort et brave que j'avais connu avait été remplacé par un homme lâche, injuste et faible… J'étais si déçue, mon frère était mon modèle, un homme en qui je croyais mais il n'était plus. En fait, je voyais en lui la femme que j'avais été et cela me faisait terriblement peur.

    – Valka ?

    Geulefort me sortit de mes pensées.

    – Oui, tu disais ? répondis-je.

    – Je disais donc : il nous faut nous trouver un bateau d'urgence si on veut avoir une chance de sauver les deux tourtereaux ! s'exclama Geulefort.

    – Mais pourquoi on y va pas à dos de dragons ? Ce serait (il compta sur ses doigts) plus simple, plus efficace, plus marrant ! s'étonna Kranedur.

    Geulefort se frappa le front et Kognedur soupira :

    – Ils te l'ont déjà dit au moins trois fois ! Ce serait trop bruyant !

    – En fait, on risquerait de se faire remarquer… renchérit Varek.

    – Bon quand vous aurez fini, on pourrait peut-être savoir si Erik aurait éventuellement un bateau ? demanda Eret.

    – Oui j'en ai un… dit-il d'une voix à peine audible.

    – Eh bien parfait ! s'écria Eret. Tous au bateau !

    Nous nous rendîmes donc sur son navire et Erik indiqua la direction à suivre à Eret. Je me trouvais dans un coin de la chaloupe quand celui vint me parler.

    – Valka, je suis désolé.

    – C'est un bon début.

    – Pourquoi me parles-tu ainsi ? Valka, je te jure que si j'avais su…

    – Arrête. Je suis désolée moi aussi mais tu me rappelles tant… moi, finis-je par avouer.

    – Que… Comment ça ? s'étonna-t-il.

    – Je ne suis pas restée sur Beurk non plus. En fait, peu après la naissance d'Harold, une nuit, un dragon s'est introduit chez nous, j'ai accouru pour protéger mon fils mais lorsque je me suis retrouvée en face de ce dragon, j'ai sentie qu'il ne me voulait aucun mal. C'était une créature douce et pleine d'intelligence, elle était la preuve de ce en quoi je croyais : la paix. Mais lorsque Stoïck est arrivé, le dragon m'a emporté avec lui. A vrai dire, il y a beaucoup de choses qui m'ont poussé à partir, à commencer par ce qui m'est arrivée, me faire enlever par un dragon… C'était forcément un signe du destin ! Je méritais ton sort parce que je n'ai pas su te protéger cette nuit-là…

    – Mais non enfin, Valka, ce n'était pas de ta faute…

    – Et puis aussi… toute cette lutte que j'ai menée pour leur faire entendre raison, en leur disant qu'une paix était possible… Jamais ils ne m'ont écouté, jamais ! C'est la raison pour laquelle je te comprends Erik parce que tu as été un des premiers à le découvrir par toi-même mais bon sang, Harold est mon fils ! Et je… je… je l'ai abandonné…

    J'éclatai en sanglots, Erik me prit dans ses bras et me consola du mieux qu'il pouvait.

    – C'est ça la différence entre toi et moi. Moi j'ai abandonné mon fils et Stoïck a dû élever Harold tout seul à cause de moi… La vérité, c'est que je l'ai retrouvé il y a un seulement un an, presque deux. Et j'ai retrouvé Stoïck par la même occasion.

    – Mais d'ailleurs où est-il celui-là ? Il n'est pas venu avec vous ? Ah ! Ses devoirs de chef sûrement ! s'exclama-t-il.

    – Erik, Stoïck est mort…

    Son visage se décomposa.

    – Quoi ? Comment est-ce arrivé ?

    – Stoïck est mort pour protéger son fils, il lui a sauvé la vie… Et je me sens… tellement coupable ! Je ne sers strictement à rien ! Je ne suis pas parvenue à te protéger toi et encore moins Stoïck ! C'est la raison pour laquelle j'ai tellement peur pour Harold. Je… je ne m'en remettrai pas s'il lui arrivait quelque chose…

    Il me serra plus fort dans ses bras tout en me caressant le dos affectueusement.

    – Ne t'inquiètes pas, on va retrouver ton fils.


    Je me levai d'un bond tout en m'habillant à la hâte et partis à la recherche d'Harold. Je sortis de notre chambre et me retrouvai dans le couloir où je commençai à l'appeler :

    – Harold ? Tu es là ?

    Je descendis les escaliers pour me retrouver dans le hall principal du château, je continuai mes appels mais ils demeurèrent sans réponse. Je me dirigeai alors vers la salle à manger, peut-être m'attendait-il là-bas pour le petit déjeuner ? pensai-je. A peine, eu-je poussé la porte qu'un cri s'échappa de ma bouche. Drago. Il se tenait calmement aux côtés d'Harold qui me regardait d'un air triste avec un sentiment de fatalité.

    Harold&Astrid
     
    Je me précipitai vers lui quand des hommes me saisirent par les bras.

    – Non ! Astrid ! hurla-t-il en accourant vers moi avant que d'autres hommes ne l'attrapent.

    – Harold ! criai-je.

    J'étais terrifiée, je ne comprenais pas ce qui se passait.

    – Mais bon sang, mais qu'est-ce qui se passe ? demandai-je.

    Drago se dirigea alors dans ma direction, Harold se débattu comme il pouvait, en vain.

    – Ne lui faite pas de mal ! supplia-t-il.

    Drago se tenait maintenant à ma hauteur, je n'avais pas peur de lui, j'avais seulement peur pour Harold. Il m'examina sous tous les angles avec insistance puis me regarda droit dans les yeux.

    – Bonjour, Astrid, déclara-t-il paisiblement.

    – Je n'ai pas peur de vous.

    – Tu devrais Astrid, tu sais… c'est moi… le Maître.

    J'étais stupéfaite, Drago était le Maître ? Comment n'y avions nous pas songé ? Mais ce château, pourquoi nous l'avait-il prêté ? Harold avait raison, nous aurions dû partir quand nous en avions encore le temps.

    – Qu'est-ce que vous nous voulez ?

    – Très bonne question Astrid. Mais la question n'est pas qu'est-ce que je vous veux mais qu'est-ce que je lui veux.

    – Comment ça ? demandai-je, inquiète.

    Il se tourna vers Harold qui se crispa instantanément, visiblement lui non plus ne savait pas ce que lui voulait Drago, puis il se retourna vers moi.

    – Eh bien, ton copain possède un don que nul d'entre nous ne peut comprendre mais qui est très précieux et j'en ai besoin pour un projet… personnel.

    – Je ne t'obéirai pas ! contesta Harold.

    Drago vira alors vers Harold.

    – Oh que si tu vas obéir. Sinon, c'est ta copine qui en subira les conséquences.

    Il m'attrapa le menton et le releva.

    – Ta femme est plutôt belle Harold…

    – Je t'interdis de la toucher ! hurla-t-il tout en se débattant.

    – Tu sais ce qui arrivera si tu refuses ! répondit Drago narquoisement.

    Harold me regarda avec horreur et tristesse. Je savais ce qu'il s'apprêtait à faire.

    – Non Harold ! Ne fais pas ça pour moi ! Tu n'as aucun ordre à recevoir de lui ! lui intentai-je.

    Il me fixa avec des yeux dévastés, il avait pris sa décision.

    – Non Astrid, je peux pas faire ça. Je supporterai pas qu'on te fasse du mal. J'accepte ton offre Drago à condition qu'Astrid soit libérée.

    – C'est tout ce que je voulais entendre, dit-il dans un sourire machiavélique. Emmenez-là.

    Les hommes m'empoignèrent par les bras et me dirigèrent vers l'extérieur.

    – Harold ! criai-je, les larmes aux yeux.

    – Attendez mais où est-ce que vous l'emmenez ?! Astrid ! hurla-t-il.

    Une fois la porte fermée derrière nous, je pus seulement distinguer Drago s'adressant à Harold :

    – A nous deux, maintenant…


  • Commentaires

    1
    Yoummy
    Lundi 1er Juin 2015 à 19:16
    Magnifique, tant de suspens ... J'adore tout dans se chapitre sa va être dur d'attendre la suite ;-) En tout cas ne change rien à ta manière décrire car c'est un vrai bonheur de lire t'est fanfic :-D :-D
      • Rafxsulfuslovestory Profil de Rafxsulfuslovestory
        Lundi 1er Juin 2015 à 21:47
        Merci beaucoup !! J'essaierai de la poster le plus vite possible !! ;)
    2
    AngelsFriendsStyle
    Samedi 6 Juin 2015 à 11:15
    En retard je sais ! x) Donc voici mon commentaire en retard : J'ai adorer ce chapitre ! 8D On peut dire qu'il y a eu de quoi lire dans celui-ci et satisfère notre envie de lire. *^* Pour commencer J'adore tout ce qui est petit moment romantique le matin et tout donc le réveille dans la chambre ma beaucoup plut ! *u* Mais ce que j'ai encore plus kiffé ses les souvenirs qu'Astrid raconte. J'adore les anecdotes ! *w* Et puis par contre ça m'a tuer quant elle dit "Pas Thor ! Nous avons 19ans !" xD Ah non mais la j'étais morte ! Elle en a grave envie ! x') Et l'autre qui ne veux pas brisé la tradition et que du coup il sais pas trop comment lui dire c'était excellant xD Mais il s'est rattraper après une petite nuit chez lui ! J'aurais aimais les détailles croustillants ! *U* .... x) Donc Erik à fait une grosse boulette on peut dire ça comme ça ! Et Valka est déprimer et se prendre pour quelqu'un d'inutile donc se peut de confiance en sois nest pas bon signe pour la suite ! °^° Surtout si ils veulent les sauvés ! Mais là, Drago c'est juste un enc*lé quoi ! Il menace de faire du mal à Astrid si Harold ne lui obéit pas ! Et je sens que ça va déclencher une vrai catastrophe tout ça ! °^° Mais ce qui m'inquiète c'est qu'est ce qu'il va faire d'Harold quant il aura fini avec lui ? Le remettre en liberté ? Ou l'emprisonné ? Ou même P-I-R-E !! °°°°^^^^°°°° Je sens que la suite va tout déchiré et tout péter ! 8D Et Astrid qu'est ce qu'il vont lui faire ? La jeter dans un cachot ou la faire sortir du château ? Tel et la question ! Pourvus que ça sera la deuxième option ! °^° Sur ce j'ai super hâte à la suite et encore désolé pour mon retard mais mon commentaire est quant mêmes arriver ! *v^
      • Rafxsulfuslovestory Profil de Rafxsulfuslovestory
        Samedi 6 Juin 2015 à 11:33
        T'inquiètes c'est pas grave ! x) Contente que tu l'adores ! Ah les deux moments t'ont plu ? Le deuxième j'ai adoré l'écrire ! Haha XD oui elle fait rire cette phrase x) et oui je voulais raconter leur première fois mais a la base je voulais la raconter vraiment mais finalement je me suis ravisée, c'est leur première fois je leur laisse leur intimité ;) t'inquiètes Valka va vite se ressaisir c'est une femme forte ;) et oui Drago est affreux personnage mais c'est marrant d'essayer de parler comme lui le ferait XD ah ha tu t'inquiètes beaucoup pour nos deux héros !! Et bien pour Astrid tu le sauras dans le prochain chapitre et pour Harold un peu plus tard... Merci énormément pour ton commentaire !! Bisous *^*
    3
    Rachel.C
    Mardi 19 Janvier 2016 à 20:00
    Commentaire en Retard très en retard:J'adore ce chapitre j'ai même faillit pleurer mais sava
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